La communauté médicale est de plus en plus capable de traiter le VIH. Toutefois, nous avons maintenant besoin de nous demander : quels sont les impacts du VIH et de maladies connexes sur le fonctionnement ou la participation d’une personne à la vie communautaire? C’est ce dont s’occupe la réadaptation.
S’intéresser au fonctionnement et à la participation est particulièrement important à présent qu’un plus grand nombre de personnes vivant avec le VIH accèdent au traitement antirétroviral (TAR) qui leur donne une espérance de vie quasi normale. Pour bien des gens qui ont un accès régulier au TAR, le VIH devient une maladie chronique et épisodique où alternent des épisodes de bien-être et de maladie.
La médecine ajoute des années de vie. La réadaptation vise à ajouter de la vie à ces années en aidant les personnes vivant avec le VIH à continuer de travailler, d’exercer leurs rôles parentaux, de fréquenter l’école ou leur lieu de culte, de se sentir actives et autonomes, ou d’atteindre n’importe quel autre but qu’elles se sont fixées.