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Cybermodule

Une ressource VIH et réadaptation

  • English
  • À propos de ce document
    • 1 – En quoi consiste ce document et à qui s’adresse-t-il?
    • 2 – Pourquoi ce document a-t-il été créé?
    • 3 – Comment ce document peut-il être utilisé?
    • 4 – Ce document peut-il servir à l’enseignement?
    • 5 – Comment ce document a-t-il été créé?
    • 6 – Qui a contribué à la création de ce document adapté?
    • 7 – Qui a financé la création de ce document?
    • 8 – Avis
  • Section 1
    • 1.1 Comment définit-on la « réadaptation » dans ce document?
    • 1.2 Comment la réadaptation aide-t-elle les personnes vivant avec le VIH?
    • 1.3 Comment la « CIF » de l’Organisation mondiale de la santé nous aide-elle à réfléchir à la réadaptation pour les personnes vivant avec le VIH?
    • 1.4 Comment le modèle des invalidités épisodiques nous aide-t-il à réfléchir à la réadaptation chez les personnes vivant avec le VIH?
    • 1.5 Qui offre la réadaptation aux personnes vivant avec le VIH?
    • 1.6 Les professionnels de la réadaptation ont-ils besoin de compétences ou de formation particulières pour travailler auprès des personnes vivant avec le VIH? Le cas échéant, quelles sont-elles?
    • 1.7 Quels rôles les professionnels de la réadaptation jouent-ils en lien avec le VIH?
    • 1.8 Quand l’intervention clinique en réadaptation est-elle utile le long du continuum de soins pour le VIH?
  • Section 2
    • 2.1 Que doivent savoir les professionnels de la réadaptation à propos des stades de l’infection au VIH?
    • 2.2 Que doivent savoir les professionnels de la réadaptation à propos de la numération des CD4 et de la charge virale?
    • 2.3 Quel est l’impact du VIH sur les systèmes de l’organisme et en quoi cela concerne-t-il les professionnels de la réadaptation?
    • 2.4 Quelle est la clientèle des professionnels de la réadaptation?
    • 2.5 Que doivent savoir les professionnels de la réadaptation au sujet des traitements antirétroviraux?
  • Section 3
    • 3.1 Quelles interventions de réadaptation ciblent les incapacités fréquentes chez les personnes vivant avec le VIH?
    • 3.2 Quelles interventions de réadaptation peuvent cibler les limitations d’activités et les restrictions de participation fréquentes chez les personnes vivant avec le VIH?
    • 3.3 Autres renseignements sur les interventions de réadaptation offertes aux personnes vivant avec le VIH

      Plusieurs des interventions de réadaptation fréquentes utilisées pour les personnes vivant avec le VIH sont énumérées ci-dessous.

    • 3.4 Que doivent savoir les professionnels de la réadaptation au sujet des croyances de leurs patients et du recours à des guérisseurs, à des guides spirituels ou à des traitements alternatifs à l’extérieur du système médical officiel?
  • Section 4
    • 4.1 Théorie de l’intersectionnalité dans le contexte de la réadaptation
    • 4.2 Enfants
    • 4.3 VIH et vieillissement
    • 4.4 Toxicomanie
    • 4.5 Traumatismes
    • 4.6 Populations racialisées
    • 4.7 Populations autochtones
    • 4.8 VIH, sexe et genre
    • 4.9 VIH et COVID-19
    • 4.10 Le VIH en soi est-il une invalidité?
  • Section 5
    • 5.1 Qu’est-ce qu’une mesure paramétrique?
    • 5.2 Pourquoi est-il important d’utiliser les mesures paramétriques en réadaptation chez les personnes vivant avec le VIH?
    • 5.3 Comment les professionnels de la réadaptation savent-ils si une mesure paramétrique sera utile en pratique?
    • 5.4 Qu’entend-on par effet plancher et effet plafond des mesures paramétriques?
    • 5.5 Quelle est la différence entre les mesures paramétriques génériques et spécifiques au VIH?
    • 5.6 Comment choisir les mesures paramétriques à utiliser?
    • 5.7 Comment obtenir une copie de test paramétrique?
    • 5.8 Quelles mesures paramétriques associées à la réadaptation peuvent être utiles chez les personnes vivant avec le VIH?
  • Études de cas
    • Cas no 1 – Soins aigus, cardiorespiratoires et neurologiques
    • Cas no 2 – Musculosquelettique – douleur aux genoux
    • Cas no 3 – Vieillissement, cognition, communauté, AVC
    • Cas no 4 – Cas complexe – musculosquelettique, épisodique et cardiorespiratoire
    • Cas no 5 – Diabète, neuropathie, toxicomanie
    • Cas no 6 – Transition des soins pédiatriques aux soins aux adultes
    • Autres études de cas sans questions d’orientation
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4.4 Toxicomanie

L’utilisation de drogues intraveineuses est un important facteur de risque de transmission du VIH, et elle représente 30 % des nouvelles infections au Canada1. De plus, environ 20 % des personnes vivant avec le VIH au Canada consomment de la drogue1. La toxicomanie et autres dépendances peuvent accélérer la progression du VIH et aggraver ses conséquences, surtout au niveau cérébral. Selon la recherche clinique, la consommation de drogues et les dépendances peuvent accroître la charge virale, accélérer la progression de la maladie et aggraver la mortalité liée au sida même chez les patients sous TAR. De plus, les personnes qui ont des problèmes de toxicomanie sont moins fidèles à leur TAR, ce qui aggrave l’évolution de leur maladie2.

Le débat se poursuit au sujet des soins aux personnes toxicomanes et de la meilleure approche entre la réduction des risques et l’abstinence pour répondre à leurs besoins. L’abstinence requiert l’arrêt complet de la consommation des substances, alors que la réduction des risques promeut une amélioration de l’état de santé et de la sécurité de la personne qui consomme des substances en visant à réduire les risques qui y sont associés. Les tenants du modèle de réduction des risques sont d’avis que l’abstinence est un objectif irréaliste pour certaines personnes toxicomanes et par conséquent, ne devrait pas justifier le refus d’offrir des services. Les organismes communautaires dans le domaine du VIH favorisent généralement le modèle de réduction des risques. Ce thème et les approches thérapeutiques sont présentés plus en détail à la section 3-10 du Guide complet de soins aux personnes atteintes d’une infection à VIH.

Un nombre substantiel de personnes séropositives qui s’injectent des drogues souffrent aussi d’hépatite C3. Elles sont exposées à un risque significativement plus élevé de ne pas recevoir de soins ou de ne pas faire le suivi de leurs soins4. L’impact des déterminantes sociaux de la santé, plus précisément les besoins de base, tels que nourriture, hébergement et sécurité, empêche plusieurs personnes de suivre adéquatement leur traitement pour le VIH et le VHC, ce qui a une influence à la hausse sur la mortalité et la morbidité3. Chez les personnes traitées, l’hépatotoxicité associée au TAR peut aggraver l’hépatite C4. Il est maintenant possible de traiter et de guérir l’hépatite C, mais la réussite du traitement dans cette population requiert une approche interdisciplinaire, si possible5.

1 Société canadienne du sida. Utilisateurs de drogues.

2 National Institute on Drug Abuse. Part 3: The connection between substance use disorders and HIV.

3 Degenhardt L, Peacock A, Colledge S, Leung J, Grebely J, et al. Global prevalence of injecting drug use and sociodemographic characteristics and prevalence of HIV, HBV, and HCV in people who inject drugs: a multistage systematic review. Lancet Glob Health. 2017 Dec;5(12):e1192-e1207. doi: 10.1016/S2214-109X(17)30375-3. Epub 2017 Oct 23. Erratum in: Lancet Glob Health. 2017 Nov 15;: PMID: 29074409

4 Hu J, Liu K, Luo J. HIV-HBV and HIV-HCV Coinfection and Liver Cancer Development. Cancer Treat Res. 2019;177:231-250. doi: 10.1007/978-3-030-03502-0_9. PMID: 30523627.

5 Reece R, Dugdale C, Touzard-Romo F, Noska A, Flanigan T, Rich JD. Care at the Crossroads: Navigating the HIV, HCV, and Substance Abuse Syndemic. Fed Pract. 2014 Feb;31:37S-40S. PMID: 25520548.

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